Formations les plus demandées : top secteurs études populaires en France

Sur Parcoursup, plus de la moitié des vœux enregistrés en 2024 concernaient moins de dix filières. Certaines licences universitaires affichent un taux d’admission inférieur à 10 %, tandis que des formations courtes doublent leurs effectifs en deux ans. L’accès à des cursus très sélectifs reste possible pour des profils atypiques, malgré une pression constante sur les filières généralistes. Les spécialités en tension ne correspondent pas toujours aux secteurs en panne de recrutement. Les choix des candidats se concentrent autour de quelques domaines, révélant des tendances nettes pour l’année 2025.

Panorama 2025 : quelles formations séduisent le plus en France ?

Chaque année, le paysage des formations les plus demandées en France s’éclaire à travers les orientations choisies sur Parcoursup. En 2025, la dynamique se poursuit : les licences généralistes dominent, notamment le droit, la psychologie et l’économie-gestion, qui attirent la majorité des demandes. La licence de droit se distingue toujours par son attractivité, particulièrement dans les universités d’Île-de-France, où la sélection devient plus rigoureuse. Quant à la filière psychologie, elle continue d’attirer un large public malgré la limitation des places disponibles.

Les BTS et BUT poursuivent leur progression. Ces cursus courts et tournés vers l’emploi, tels que le BUT techniques de commercialisation ou le BTS gestion de la PME, séduisent par leur efficacité sur le marché du travail. L’attrait pour les écoles paramédicales reste également vif, en particulier pour le diplôme d’État infirmier, qui demeure une valeur sûre pour de nombreux candidats.

Voici les principaux domaines qui concentrent les vœux sur Parcoursup :

  • BTS : gestion, commerce, services.
  • BUT : informatique, génie biologique, carrières juridiques.
  • Licences universitaires : droit, psychologie, économie-gestion.

Dans ce palmarès des secteurs d’études populaires, les écoles d’ingénieurs et les filières scientifiques continuent d’attirer, tout en restant très sélectives. Les choix opérés par les étudiants témoignent d’une préférence pour des cursus offrant des débouchés tangibles et la possibilité de s’orienter vers divers métiers. Les données issues de Parcoursup confirment une hiérarchie des filières plutôt stable, sans cesser de s’adapter à la réalité d’un marché du travail en mutation et à l’évolution des attentes sociétales.

Pourquoi ces secteurs et cursus attirent-ils autant les candidats ?

Les secteurs porteurs concentrent les attentes de milliers d’étudiants, qui y voient la promesse d’un avenir professionnel solide et d’opportunités réelles. L’intérêt marqué pour les formations les plus recherchées s’explique en grande partie par le contexte du marché de l’emploi. Les cursus axés sur les compétences techniques, informatique, génie biologique, gestion, répondent directement aux besoins des employeurs. Les entreprises recherchent des profils immédiatement opérationnels, capables de s’adapter à un environnement technologique en mouvement permanent. Les diplômés de BTS, BUT ou d’écoles d’ingénieurs tirent leur épingle du jeu grâce à cette adéquation.

La relation client et les ressources humaines gagnent également du terrain, portées par la demande croissante de compétences en sciences humaines et sociales. Savoir travailler en équipe, communiquer efficacement, gérer les situations difficiles : ces qualités, désormais appelées soft skills, s’imposent comme des critères majeurs pour les recruteurs. Les étudiants en sont conscients et valorisent désormais autant le savoir-être que le savoir-faire.

L’essor de la transition écologique et de l’intelligence artificielle rebat les cartes. De nouveaux cursus apparaissent, intégrant dès la formation les enjeux éthiques et environnementaux. Les écoles d’ingénieurs en informatique, par exemple, adaptent leur contenu pour former des professionnels capables de donner du sens à leur métier tout en restant en prise avec les réalités économiques. Cette double attente, sens et employabilité, guide de plus en plus le choix des candidats vers des formations plus populaires.

Trois grandes raisons expliquent cette concentration des candidatures :

  • Adaptation aux mutations économiques.
  • Valorisation des compétences attendues par les employeurs.
  • Réponse aux grands défis contemporains : numérique, écologie, santé.

Masters, BTS, BUT : focus sur les spécialisations et alternatives courtes qui montent

Les BTS et BUT s’affirment comme des options de choix pour celles et ceux qui veulent entrer rapidement dans le monde du travail. Ces cursus, axés sur la professionnalisation, affichent un taux d’insertion remarquable et séduisent une génération attentive à la concrétisation rapide de leur projet. La spécialisation progressive, parfois dès la première année, permet une adaptation pointue aux besoins des entreprises.

Dans les filières les plus sollicitées, le diplôme d’État infirmier conserve sa place parmi les favoris, tout comme les licences professionnelles en gestion, numérique ou maintenance industrielle. Les masters spécialisés prennent aussi de l’ampleur auprès des titulaires de licence, désireux de renforcer leurs compétences et de se démarquer. Les parcours en économie-gestion s’illustrent par leur sélectivité, aux côtés du droit et de la psychologie, qui restent en tête sur Parcoursup.

Le développement de l’alternance et de la formation continue, notamment via le CPF, élargit aujourd’hui le champ des possibles. Salariés et demandeurs d’emploi choisissent ces alternatives courtes pour se réorienter ou renforcer leurs compétences.

Voici les principales filières qui montent en puissance :

  • BTS : sciences, informatique, commerce, services à la personne
  • BUT : génie électrique, gestion des entreprises, génie biologique
  • Masters spécialisés : finance, ressources humaines, intelligence artificielle

Les établissements réagissent en ajustant leur offre, privilégiant la flexibilité et les liens étroits avec les entreprises. La formation se vit désormais comme un parcours évolutif, où chaque étape peut ouvrir de nouvelles perspectives professionnelles.

Etudiants divers devant une grande universite francaise en plein air

Modalités d’accès, Parcoursup et débouchés : ce qu’il faut savoir avant de postuler

Intégrer l’une des formations les plus demandées exige une préparation solide et une stratégie réfléchie. Sur Parcoursup, la diversité des cursus, licence, BTS, BUT ou écoles spécialisées, impose de clarifier ses objectifs. Les jurys examinent attentivement le dossier scolaire, la cohérence du parcours et la motivation du candidat. De plus en plus, les compétences comportementales (soft skills) pèsent dans la balance lors de la sélection.

Selon les cursus, les conditions d’admission varient. Voici un aperçu des principales modalités :

  • Pour une licence universitaire : sélection sur dossier, parfois entretien pour les filières les plus prisées.
  • BTS et BUT : examen du dossier, attention portée au projet professionnel et aux notes dans les matières principales.
  • Écoles spécialisées : concours dédiés et/ou analyse approfondie du dossier.

La formation professionnelle et la formation continue via le CPF ouvrent une porte supplémentaire aux salariés et aux demandeurs d’emploi. Les établissements adaptent leurs procédures pour accueillir ces profils, souvent en partenariat avec les entreprises.

Les perspectives après la formation diffèrent selon le choix initial : insertion professionnelle rapide pour BTS et BUT, poursuite d’études ou spécialisation après une licence, mobilité interne ou reconversion pour ceux qui privilégient la formation continue. La réussite sur le marché du travail se construit désormais à l’articulation entre connaissances académiques et compétences transversales.

En France, les grandes tendances de l’orientation s’affirment au fil des années, mais chaque parcours reste unique. Les candidats dessinent l’avenir du pays à travers leurs choix, et cette année encore, ils confirment que le désir d’aller de l’avant, d’inventer sa place, reste plus fort que la simple course aux filières « stars ».

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